C’est en Juin 2017 que nous avons fait la connaissance de Babacar Siby alors que nous étions en résidence de création sur Terre ou T’es Rien! à Montarnaud, près de Montpellier. C’est à partir de cette rencontre riche en échanges sur les besoins de mise en place de mesures visant à respecter l’environnement dans nos pays respectifs, que nous est venue l’idée de nous associer.

En effet, ce projet devait désormais ,à nos yeux, briser les frontières, sortir de France pour montrer l’universalité de son propos, en s’interrogeant à travers l’interculturalité. Regarder en quoi nous pouvions nous nourrir les uns des autres, et ensemble, en intelligence collective en quoi nous pouvions chercher des solutions au réchauffement climatique, à la pollution etc…

Comment être éco-responsable en Afrique et en Europe?
Comment s’inspirer des initiatives locales à un niveau international?
Comment développer une conduite de changement dans nos gestes quotidiens ?
Comment éveiller les consciences sur l’urgence de réagir sans insuffler la peur?
Est-ce que le tri sélectif est suffisant pour recycler ?
Peut-on croire au pouvoir de transformation par l’individu et pas seulement par celui des gouvernements?

  Babacar siby: Comédien et metteur en scène sénégalais depuis 1994

Il est coordinateur national du CAADA ( Collectif des associations artistiques pour le développement de l’art Dramatique). Il est auteur et fondateur du théâtre de la Délivrance. Il est coach en développement relationnel et facilitateur en théâtre-forum.

Selon lui: “La thématique de “Terre ou t’es Rien!” m’inspire beaucoup car mon pays est engagé à travailler sur la question environnementale, et surtout sur les déchets plastiques. La forme de cette pièce m’a interpellé, j’ai aimé notamment le fait que le décor et les accessoires soient issus de la récupération et de la customisation. Par ailleurs, je me suis engagé dans une organisation intitulée l’A.P.E (association pour la protection de l’environnement) dont je suis le secrétaire général, parce que je vis dans la ville la plus polluée du Sénégal, Mboro, où sont basées les plus grandes industries chimiques.

“Vivons libres dans ce monde librement créé” se plait-il à répéter inlassablement…”